Ces derniers temps de nombreux drames ont été enregistrés en Guinée, notamment sur les zones minières, mais aussi aux larges de Conakry et ses environs.
Pourtant ces tragédies seraient bien évitables, si des dispositions avaient été prises en amont, selon le président du parti GéCi.
“Je voudrais tout d’abord présenter mes condoléances les plus attristées aux familles éplorées par cet éboulement, et souhaiter un prompt rétablissement aux nombreux blessés. Mon cri de détresse, colère s’adresse aux autorités, qui devraient prendre les mesures idoines pour la sécurité des populations où qu’elles soient. D’ailleurs nous venons de voter une loi en la matière. Les Guinéens en ont marre des communiqués laconiques, et autres mesures du médecin après la mort, comme à l’accoutumée. Le drame de Kanfarandé qui a connu autant de disparus, dont 8 membres de la même famille, ainsi que les victimes de la circulation au quotidien, sont rangés dans les faits divers. Alors que c’était l’occasion pour l’Etat de décréter des journées de deuil national et de sensibilisation, d’organiser des patrouilles le long des routes, pour éviter les surcharges et les tombeaux roulants, d’imposer le port du gilet de sauvetage partout où les gens se déplacent en pirogues”, a-t-il fait remarquer avant de regretter l’incapacité du gouvernement guinéen à agir, lorsque besoin se fait sentir.
“Mais nous sommes face à des spécialistes de la diversion, de la disgression, de l’amateurisme, du manque d’imagination… Et de la navigation à vue. C’est comme si nos problèmes réels de cherté de la vie, de la galère jusque dans le sommeil, de la paupérisation généralisée, et du mieux vivre se limitaient à la présidence de la Feguifoot, ou les autres débats stériles qui inondent la Toile, et occupent les médias. Mes craintes de lendemains incertains sont confortées par la cécité des dirigeants qui n’entendent même plus la colère qui gronde”, a-t-il déploré.
Hadja Kadé Barry