Aux délétères maux, des solutions intelligentes. Le premier Régime l'avait bien compris et cela avant même l'accession à la souveraineté nationale, en procédant à la suppression de la chefferie traditionnelle, l'instrument de division et d'abus de pouvoir au service de l'administration coloniale.
Les coordinations régionales en lien avec la chefferie traditionnelle ont été affaiblies par le progressisme de feu Ahmed Sékou Touré. Ce qui a permis l'émergence d'un Etat-nation fort et respecté à travers le monde. Nous nous retrouvons dans un système qui échappe à notre contrôle en tant que citoyen. En lieu et place de l'État de droit, les coordinations régionales et organisations assimilées deviennent des refuges où l'ethnie prend le dessus sur la Nation.
Cette réalité creuse aujourd'hui un fossé entre les Guinéens, fort malheureusement. Il est temps de cesser cette inversion des valeurs et accepter que chacun en ce qui le concerne, de perdre une partie de sa souveraineté ethnique pour le renforcement de la solidarité nationale. Le repli social est un danger, alors changeons.